Scénariste / Écrivain / Dramaturge

Naissance :  2 septembre 1945 à Saint-Paul-de-la-Croix, au Québec.


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Biographie

Victor-Lévy Beaulieu est né à Saint-Paul-de-la-Croix, dans la région du Bas-Saint-Laurent, le 2 septembre 1945. Il commence ses études primaires à Trois-Pistoles pour ensuite les poursuivre à Montréal-Nord.

Il fait ses premiers pas d’écrivain public à l’hebdomadaire montréalais Perspectives où il occupe le poste de chroniqueur durant une décennie (1966-1976).

En 1967, il devient journaliste à la pige sous le nom de Lévy Beaulieu au journal La Presse, au Petit Journal, au Digest Éclair, et, en 1970, à Maintenant. Il gagne le prix Larousse-Hachette 1967 grâce à un essai de dix-huit pages consacré à Victor Hugo.

En 1968, il passe une année à Paris et devient, à son retour, scripteur au poste de radio CKLM à Montréal tout en reprenant sa tâche de chroniqueur. La même année, il publie son premier roman Mémoires d’outre-tonneau.

Ce premier roman sera le premier d’une longue suite : Race de monde (1969), La nuite de Malcomm Hudd (1969), Jos Connaissant (1970), Les Grands Pères (1971), Un rêve québécois (1972), Oh Miami Miami Miami (1973), Don Quichotte de la démanche (1974), pour ne nommer que ceux publiés dans la première partie des années 1970.

Aux Éditions du Jour, où il est directeur littéraire de 1969 à 1973, il crée la collection « Répertoire québécois » qu’il oriente vers la publication de textes anciens du patrimoine littéraire québécois.

Professeur de littérature à l’École nationale de théâtre du Canada de 1972 à 1978. En parallèle, il écrit le scénario du film Le Grand Voyage (1975), réalisé par Marcel Carrière, ainsi que celui du téléfilm Hamlet en Québec. Il fonde aussi les Éditions de l’Aurore en 1973 et les Éditions VLB en 1976.

Les téléromans écrits par Victor-Lévy Beaulieu connaissent beaucoup de succès au Québec. Il est l’auteur de Race de monde, téléroman réalisé par Maurice Falardeau et Jean-Yves Laforce de 1979 à 1983, ainsi que du téléroman L’Héritage (1987-1990).

En 1985, il cède les droits de sa maison d’édition VLB, puis dix ans plus tard, il fonde les Éditions Trois-Pistoles.

En 1993 débute son téléroman Montréal P.Q. qui se termine en 1996 après 86 épisodes de 60 minutes. Suivront Bouscotte en 1997 et Le bleu du ciel en 2004.

Dans les années 2000, Victor-Lévy Beaulieu manifeste haut et fort sa frustration devant le peu d’intérêt porté à la cause de l’indépendance du Québec.

Il se présente incidemment en politique sous la bannière du Parti Indépendantiste dans sa circonscription électorale de Rivière-du-Loup en affrontant le chef de l’ADQ Mario Dumont.

Lors de l’élection du 8 décembre 2008, Victor-Lévy Beaulieu termine en 4e place dans la circonscription électorale de Rivière-du-Loup en tant que candidat indépendant à la suite d’un conflit avec le Parti Indépendantiste. Il obtient 2,83 % des voix (604 votes).

Il se présente à nouveau comme indépendant lors de l’élection partielle du 22 juin 2009 dans la circonscription provinciale de Rivière-du-Loup. Il termine en 5e place et n’obtient que 0,44 % des voix (93 votes).

Victor-Lévy Beaulieu est particulièrement reconnu pour le nombre considérable d’essais liés à de grands personnages littéraires de la culture occidentale tels : Pour saluer Victor Hugo (1971), Jack Kérouac (1972), Monsieur Melville en trois tomes (1978), Docteur Ferron (1991), Seigneur Léon Tolstoï (1992), Monsieur de Voltaire (1994), James Joyce, l’Irlande, le Québec, les mots (2006), Se déprendre de soi-même : Dans les environs de Michel Foucault (2008) et le dernier en date, 666 – Friedrich Nietzsche (2015).

En février 2008, Victor-Lévy Beaulieu publie son 70e ouvrage : La Grande Tribu : C’est la faute à Papineau. Plusieurs de ses ouvrages sont notamment édités en France et traduits en anglais.

En 2018 il est fait Compagnon de l’Ordre des arts et des lettres du Québec. Le fonds d’archives de Victor-Lévy Beaulieu est conservé au centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

En novembre 2022, il révèle avoir dû refuser un prix littéraire, le Grand prix de la langue française. Sa présence est exigée mais ce dernier ne peut se déplacer en raison de son état de santé. Il aurait été le premier Québécois à recevoir cette distinction.