Actrice / Scénariste

Nom véritable : Miarka Vanna Riddez

Naissance : 28 février 1914 à Lyon, en France.

Arrivée : 1920

Décès : 13 octobre 1995 à Joliette, au Québec.


Photos


Biographie

Mia Riddez est née le 28 février 1914 à Lyon, en France. Elle est la fille du chanteur d’opéra Jean Riddez et la sœur de la comédienne Sita Riddez ainsi que de la danseuse Lygie Riddez, décédée en 2011.

Sa mère est pianiste, et son père professeur de chant et d’art dramatique au Québec jusqu’à sa mort en 1939. Ce dernier a eu en France une carrière retentissante dont dix ans à l’Opéra de Paris comme premier baryton.

Très jeune, Mia Riddez prépare à la fois les beaux-arts à Montréal et des études d’art dramatique avec son père. À dix-sept ans, elle fait un séjour à Paris pour compléter sa formation dramatique. Elle est l’élève d’André Bruno et de Berthe Dussane de La Comédie Française.

À la même époque, elle fit partie de l’école de cinéma dirigée par Roger Lyon. Elle paraît dans quelques films français dont La tête d’un homme et Le roi Pausol. De retour au Canada, elle est lauréate d’un concours de cinéma de la Metro-Goldwing-Meyer, et obtient le premier prix d’un festival dramatique en 1934.

En 1935, elle séjourne à New York. De retour à Montréal, elle joue au Théâtre Stella, au Magestic, au Théâtre National, à l’Arcade, à l’Impérial, aux Variétés Lyriques ainsi qu’au Cabaret Allô Paris avec Gratien Gélinas dans des revues d’Henri Letondal.

Mia Riddez épouse en 1938 Louis Morisset, à l’époque journaliste, publiciste à CKAC et écrivain dramatique. Le travail d’écrivain pour la radio est, dès cette année 1938, si abondant au bureau de Louis Morisset, que Mia Riddez se met à collaborer avec lui.

Elle écrivait depuis sa prime jeunesse, des contes et des histoires, mais de sa propre initiative, jusqu’à la mort de son époux, elle tient secrète sa collaboration avec Louis Morisset alors très malade.

Elle abandonne temporairement le théâtre pour la radio, nouveau médium du temps. À la radio, elle joue tous les plus grands rôles, passant des classiques à La voix humaine de Cocteau à Madame X.

Elle commence sa carrière très jeune dans les radio-feuilletons de Robert Choquette, La Pension Velder et Métropole dès 1943.

Dans les feuilletons radiophoniques, elle est la femme d’Alexis Velder dans La pension Velder de Robert Choquette et Iphigénie des Pays d’en Haut de Claude-Henri Grignon.

Mia Riddez-Morisset est également animatrice durant des années sur des programmes féminins tant à la radio qu’à la télévision : quatre ans à Radio-Canada et deux ans avec le psychologue Théo Chantrier, à la radio de Radio-Canada, qui lui inspire alors la création des Filles d’Ève, mouvement d’éducation populaire pour les femmes dans les quartiers Hochelaga-Maisonneuve et Saint-Henri. Mouvement qui dure plus de neuf ans.

Il faut noter aussi qu’elle est la première femme présidente de l’Union des Artistes. Elle est présidente de l’UDA de 1955 à 1957.

À la suite de la maladie et de la mort en 1968 de son mari, Louis Morisset, elle poursuit durant quelques douze ans l’écriture du populaire feuilleton télévisé Rue des Pignons, qu’il avait entrepris.

Mia Riddez-Morisset dévoile alors publiquement que depuis son mariage, elle est la collaboratrice de Louis Morisset et reprend ainsi à pied levé, l’écriture du téléroman Rue des Pignons. Il dura onze ans.

Après quoi, elle écrit Terre Humaine (1978-1984) qui obtient pendant six ans, un égal succès.

Elle est hospitalisée au début du mois d’octobre 1995 pour des problèmes pulmonaires. Toujours active et avec plusieurs projets en cours d’écriture, elle décède au Centre Hospitalier de Lanaudière à Joliette, le 13 octobre 1995 à l’âge de 81 ans.