Actrice
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Naissance : 27 septembre 1899 à Montréal, au Québec.
Décès : 8 juillet 1978 à Longueuil, au Québec.
Photos
Biographie
Antoinette Giroux naît le 27 septembre 1899, à Montréal. Elle est la fille de Lactance Giroux, un graveur sur acier, et d’Albina Desmarchais. Elle est la sœur de la comédienne Germaine Giroux. Elle commence, tout comme sa soeur, très jeune sur les scènes des théâtres montréalais.
En 1930, elle revient au Québec après une série de voyages d’étude et de stages en art dramatique en Europe. Elle est à ce titre, la première boursière en art dramatique du Québec.
En 1934, elle prend la direction du Théâtre Stella de Montréal.
Plus tard, au moment où le théâtre vit un certain déclin, Antoinette Giroux, comme bien d’autres comédiens de sa génération, se tourne vers la radio. Elle participera à plusieurs feuilletons radiophoniques mais sera longtemps associée au radio-roman Jeunesse dorée (1940-1965) de Jean Despréz.
Au cinéma, elle interprète le rôle de Mademoiselle Angélique dans Un homme et son péché en 1949 et plus tard, on la retrouve dans la série télévisée Rue des Pignons (1966-1977).
Depuis le décès de sa soeur Germaine en 1975, la santé et le moral d’Antoinette déclinent continuellement. Elle fait de plus en plus de visites et de courts séjours à l’hôpital.
Pendant sa longue maladie, elle souffre de pertes de mémoire sporadiques, jusqu’à ne plus se souvenir qui elle est.
Entre ses pertes de conscience et ses traitements, elle sort de l’hôpital pour enregistrer Rue des Pignons, et pour jouer au théâtre. L’année précédente, avant qu’elle ne tombe malade, elle tenait même un rôle important dans une pièce du TNM.
Au début de l’année 1978, sa santé est de plus en plus chancelante. Elle se rend à l’hôpital le 15 mai pour soigner des douleurs aux jambes et une extrême fatigue. Suite à quelques examens, on lui diagnostique un cancer.
Antoinette Giroux s’éteint aux environs de 3 heures du matin, le samedi 8 juillet 1978, moins de deux mois après avoir été admise à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Montréal. Tout comme sa soeur Germaine 3 ans auparavant, elle est emportée en ces lieux, par un cancer généralisé.
Elle est décorée de l’Ordre du Canada le 24 mai 1978, discrètement, dans sa chambre d’hôpital peu de temps avant son décès.