Acteur
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Nom véritable : Joseph Sergius (Serge) Archambault
Alias : Pit Archambault
Naissance : 15 octobre 1871 à Terrebonne, au Québec.
Décès : 30 avril 1950 à Montréal, au Québec.
Photos
Biographie
Joseph Sergius Archambault est né le 15 octobre 1871 à Terrebonne. Après des études au Collège de Terrebonne et celui de Saint-Laurent, il étudie à l’Université Laval de Montréal de 1893 à 1896.
Il se destine au droit, mais alors qu’il habite rue St-André, un Français au Québec depuis quelque temps, Léon Petitjean, vient lui proposer de rejoindre le groupe qu’il vient de former, afin de jeter à Montréal, les bases d’un théâtre français permanent.
Proposition qui est aussitôt acceptée par Archambault, si bien que, en novembre 1893, dans un petit théâtre de l’Est de Montréal appelé Les Variétés, il débute comme acteur professionnel.
Il n’a pas le nom idéal pour monter sur scène et y trouver la gloire. Il emprunte donc son nom de théâtre au premier personnage qu’il interprète en 1896 au Monument National. La pièce, qui profite d’un gros succès, s’intitule Martyre.
Au tournant du siècle, Julien Daoust fait construire le Théâtre National, et l’inaugure le 12 août 1900. À peine trois semaines plus tard, Géo. (Georges) Gauvreau, l’acquiert et y attire petit à petit les meilleurs éléments des Variétés, y inclus Palmiéri, J.P. Filion, Elzéar Hamel et Blanche de la Sablonnière.
En 1903, Géo. Gauvreau, qui partage maintenant la direction du National avec Paul Cazeneuve, envoie Palmiéri à Paris pendant quelques semaines, pour recruter des artistes.
En 1910, il prend à Québec, la direction du Théâtre National. Au bout de deux ans, il revient à Montréal.
Rompant avec ses habitudes, Palmiéri fait alors, avec son ami et collègue Harmant, trois saisons de vaudeville au Théâtre des Nouveautés, saisons qui ont un énorme succès.
En 1914, il revient à ses premières amours, comme directeur artistique et interprète au Théâtre Chanteclerc. Il y retrouve avec joie un camarade de la première heure, Antoine Godeau. Il y fait aussi la rencontre de Fred Barry, avec qui il se produit plusieurs années.
Une dizaine d’années plus tard, Palmiéri est déjà plus ou moins retiré des affaires et habite alors Chambly, où il vit dans une semi-retraite. Les années passent et la radio, en 1934, donne à cet artiste de la scène, le baptême des ondes. Car un beau jour, repris par le goût du métier, il vient se réinstaller à Montréal.
On l’entend à CKAC, dans certaines émissions à succès, dont Le Médecin de Campagne, d’Ovila Légaré, et certains sketchs d’Ernest Pallascio-Morin.
Enfin, le cinéma, à son tour, fait appel à ses services. Le Père Chopin en 1945 nous le montre sous les traits d’un vieux paysan canadien, pendant qu’en 1947, La Forteresse en fait un amusant archiviste, attaché à la bibliothèque du parlement.
En 1949, dans Le Curé de Village de Robert Choquette, son rôle est plus important et dramatique. Il y personnifie le Père Siméon Castonguay, le grand-père de Juliette Martel, et la scène de sa mort est une des plus poignantes du film.
Il se retire ensuite définitivement à Outremont, puis y meurt peu de temps après, le 30 avril 1950, à l’âge de 78 ans.