Humoriste / Actrice
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Nom véritable : Marie Juliette Joséphine Yvonne Vermeersch
Naissance : 18 février 1900 à Saint-Hyacinthe, au Québec.
Décès : 13 mars 1995 à Montréal, au Québec.
Photos
Biographie
Juliette Petrie est née le 18 février 1900 à Saint-Hyacinthe, au Québec. Son père est fleuriste et originaire de Grad, en Belgique et sa mère est Québécoise. Ainée d’une famille de cinq enfants, Juliette Petrie choisit la carrière de modiste. Elle travaille quelques années à Montréal.
Sa carrière dans le monde du spectacle québécois démarre en 1920 grâce à la rencontre avec son mari, le célèbre Arthur Petrie, meneur de revues burlesques très populaires à son époque au Québec.
Elle débute sur scène en 1921 à Trois-Rivières, remplaçant à pied levé un comédien absent. Sa voix et son talent inné de la repartie vont lui assurer une longue carrière dans le monde du vaudeville et du burlesque et, par la suite, à la télévision et au cinéma.
À partir de 1922, Juliette Petrie co-dirige, avec son époux Arthur Petrie, la troupe de burlesque Les Poupées françaises, qui connait un très grand succès. La troupe se compose de huit danseuses, plus Juliette Petrie, Arthur Petrie, Juliette Béliveau, Eugène Martel et Wilbrod. La troupe se produit pendant de nombreuses années.
En prenant la co-direction avec son mari de la troupe de burlesque Les Poupées françaises, en 1922, Juliette Petrie devient la première femme au Québec à diriger une troupe de théâtre. Rose Ouellette la suivra en ce sens en devenant directrice du Théâtre Cartier en 1928.
En 1936, elle commence une longue collaboration avec Rose Ouellette, La Poune qui tient l’affiche au Théâtre National à Montréal jusqu’en 1953. Leur succès est constant, dans un genre difficile, l’improvisation sur un canevas à peine esquissé ; tout tient par l’esprit de repartie des actrices. Les deux directrices de troupe doivent voir à tout, pour monter une nouvelle revue chaque semaine.
Juliette Petrie y côtoie tous les grands artistes québécois du burlesque de cette époque : Oliver Guimond, père, Manda Parent, Olivier Guimond, Teddy Burns-Goulet, Paul Desmarteaux.
Durant les années 1950, à l’apogée des clubs montréalais, Juliette Petrie se produit au Mocambo, à la Casa Loma, au Café de l’Est et au Radio Cité, le théâtre-cabaret de Jean Grimaldi.
Elle amorce le virage de la télévision grâce à Roger Lemelin qui l’engage, en 1959, dans la série En haut de la pente douce.
La comédienne donne vie au personnage de « la mère » lors de la présentation de la comédie musicale Monica la mitraille de Michel Conte en 1968 à la Place des Arts de Montréal.
Dans les années 1970, elle obtient un rôle dans Le soleil se lève en retard, de Michel Tremblay et André Brassard.
En 1978, elle subit un infarctus puis réduit considérablement ses activités. Elle fait ses adieux au monde du spectacle en 1983, mais continue de faire quelques apparitions publiques.
À la toute fin de l’année 1994, elle est admise à l’hôpital Santa Cabrini pour y être soignée. Elle s’y éteint 3 mois plus tard, le 13 mars 1995, à l’âge de 95 ans.